Je suis née dans la ville de Boston le 13 mai 1987 après neuf mois de grossesse difficiles pour ma mère. Alitée dès le début pour ne pas me perdre ma mère a eu beaucoup de courage pendant ses longs neufs mois mais aussi beaucoup de patience. Mes parents, deux avocats amoureux depuis leur rencontre sur les bancs de l’université de droit, n’ont pas eu la chance de pouvoir avoir un enfant naturellement. Mais en plus de cela, toute l’aide de la médecine n’a pas fonctionné de suite. C’est donc après plus d’une dizaine de fécondation in vitro, dans le pays mais aussi à l’étranger que ma mère est tombée enceinte, comme un miracle, voilà pourquoi elle a mis entre parenthèses sa carrière pour ne pas me perdre. Lorsque j’ai pointé le bout de mon nez avec un mois d’avance, mes parents ont tous les deux étaient très heureux et leur joie n’a pas diminuée au fil du temps. J’ai toujours été gâtée, j’ai toujours pu faire ce que je voulais, avoir ce que je désirais… La vie que toute petite fille rêve. D’ailleurs, à l’école, même placée dans des écoles privées avec le meilleur enseignement possible selon mes parents, je faisais toujours des jalouses alors que les autres avaient souvent le même niveau de vie que moi. Je n’en ai pas fait cas, j’ai grandi, en restant moi-même, une petite peste souvent capricieuse qui réussit parfaitement bien à l’école. Tout pour faire envie en fait. Arrivée à l’école supérieure, après la primaire, je n’ai pas changé, cependant, j’ai su mieux me comporter avec les autres. Je suis alors devenue une fille populaire qui a toujours ce qu’elle veut mais le montre moins, la fille qu’on aime bien, avec qui il faut trainer pour être populaire, pour plaire aux garçons. Parce que oui comme toutes filles normales, je me suis intéressée aux hommes et j’ai fait mes expériences. Ce fut assez enrichissant mais jamais je n’ai trouvé le bon comme ma mère ne cessait de répéter cela en parlant de mon père. Je suis entrée à l’université sur cela, ayant eu mon diplôme avec les honneurs et j’ai encore plus profité. J’ai découvert une vie étudiante dont j’avais toujours rêvé. Toujours la fille populaire, je suis devenue en plus de cela une fille assez crainte, redoutée, un peu garce dans le fond. Mais lui, Casey m’a fait complètement changé. Après trois ans d’étude de médecine, à vingt et un ans j’ai rencontré l’homme de ma vie. La perle rare. Un amour fou, passionné, immédiat qui s’est traduit par mon départ de chez mes parents pour m’installer à Chester’s Mill, ville dans laquelle mon petit ami avait un petit appartement. Notre installation ne se fit pas dans l’appartement qu’il avait mais bien dans une belle maison, achetée par nos soins avec l’aide de nos parents qui s’entendaient à merveille, ce qui était loin d’être le cas entre mes parents et mon petit ami. Tous les jours, nous faisions donc le trajet entre New Hampshire, la ville où je faisais mes études depuis trois ans déjà et la maison. Mon petit ami, plus âgé que moi de cinq ans lui allait à son cabinet d’avocat. Un an jour pour jour après notre rencontre, le mariage fut la chose la plus logique à faire selon nous au grand damne de mes parents qui acceptèrent cela tant bien que mal. Notre vie continua de suivre son cour jusqu’à une fameuse fête dans la ville. Alors que nous étions avec des amis à cette fête où l’alcool, la danse et la bonne humeur ne faisait qu’un, tout est retombé d’un coup pour moi lorsque mon mari a cru me voir draguer quelqu’un. Bien sûr, il n’a pas cherché à savoir s’il avait tort ou raison, pour lui tout était déjà joué, j’étais une petite trainée qui faisait de lui un homme bafoué devant tout le monde. Les coups tombèrent en rafale sur moi, ce fut interminable… Depuis deux ans je vis des interminables rafales de coups lorsqu’il a légèrement bu… Même en ayant été enceinte, il a continué à me battre, même depuis que Maxyne est là il le fait. Parce que oui, par accident je suis tombée enceinte. Malgré les coups, notre amour reste une passion, ce bébé je n’ai pas pu me résoudre à le laisser, et puis je n’avais pas vraiment le choix puisque j’ai fait un déni de grossesse et je n’ai découvert mon bébé qu’après plusieurs mois de grossesse. Ce bébé fut un nouveau souffle dans notre vie, un mois, la trêve dura un mois, du 15 aout au 15 septembre… Puis les coups repartirent, encore plus fort… Je subissais jusqu’au jour où le dôme est venu me sauver. Mon mari en déplacement, ma cousine me rendant visite à la maison avec le bébé… Un coup de chance sûrement !