[b]Si j’avais comment j’allais naître, j’aurais encore préféré crever que de venir au monde dans une vieille chambre toute pourrie. Je n’ai pas connu toute de suite les hôpitaux, c’est après avoir souffert pendant un long moment que les pompiers sexy sont arrivés. Ils avaient pris leurs temps, enfin non ce n’était pas totalement leurs fautes. Mais plus la faute des patrons de ma mère, des vrais cons. Bref, je reviendrais sur leur sujet bien plus tard. En attendant les pompiers avaient amené ma mère ainsi que moi à l’hôpital. Un endroit ou le blanc était présent partout. Il y avait beaucoup de monde, tellement de monde que je n’avais pas fait attention qu’ils m’avaient séparé de ma mère. Ils devaient me faire plein d’examens pareillement pour ma mère. Elle n’avait pas pris soin d’elle et de moi. Du coup il était possible que j’aie plusieurs maladies. Heureusement pour moi, je n’avais rien juste une clavicule cassée. C’était certainement après le choc de l’accouchement, je n’avais pourtant rien senti enfin c’était ce que je pensais. Mais quelques jours après, la douleur était là et je ne pouvais rien faire. Ce n’était pas du haut de mes trois pommes assises que j’allais leur dire quelque chose. Une semaine après je pouvais quitter l’hôpital avec ma mère et retourner chez elle. Mais j’étais loin de savoir qu’elle n’avait pas de chez elle et qu’elle n’avait rien prévue pour moi. Je dormais avec elle et une de ses amies et quand elle devait travailler j’allais dans un bureau avec des hommes. Plus je grandissais et plus je comprenais que j’étais dans un monde dégueulasse et que ma mère n’était autre qu’une p*te. J’allais à l’école et quand les professeurs me demandaient ce que faisait ma mère je répondais : « Elle rend plaisir à des hommes à nettoyer correctement l’immeuble » Je n’ajoutais rien de plus. Ma mère ne venait jamais aux réunions, elle ne prêtait même pas attention à moi. Je pouvais mourir, elle ne s’en apercevrait même pas. De plus, je ne pouvais pas compter sur mon père, car je ne le connaissais pas et elle non plus. Elle m’avait juste dit que c’était un homme de passage et elle était tombée enceinte. J’étais ravie d’apprendre ça, si cela se trouvait c’était un voleur, brigand ou encore violeur et psychopathe. Bref, après m’avoir fait la tonne de film. J’avais décidée de partir vivre chez la mère de ma mère donc ma grand-mère. Elle était âgée, mais au moins elle s’occupait de moi et me nourrissait correctement. Je ressemblais à un squelette tellement que j’étais maigre. J’avais appris à me coiffer et à m’habiller ainsi que me maquiller. J’étais devenue une belle petite princesse et d’ailleurs ma grand-mère était heureuse de m’avoir. Je ne voyais pas beaucoup ma mère, d’ailleurs je n’allais pas vraiment la voir. J’évitais son lieu de travail et j’allais directement chez des copines ou au collège. J’avais commencée à sortir et à boire de l’alcool, au moins je profitais de la vie. Je pouvais enfin me sentir libre et heureuse, mais je ne m’étais pas arrêtée là. J’avais fumé quelques joints et au final j’avais appréciée ça. J’en fumais quelques-uns de temps en temps et au final j’en fumais tous les jours ou presque. J’allais en cours complètement défoncée, j’avais ma petite consommation chez moi enfin chez ma grand-mère. Jusqu’au jour ou durant la nuit, elle avait cessée de respirer. Je l’avais découverte dans sa chambre, morte. J’avais appelée les pompiers, mais c’était bien trop tard. Elle était partie au ciel pour me surveiller. J’avais dû donc par obligation retourner près de ma mère. Mais je ne voulais pas rester vers elle, elle ne pensait pas à moi. Elle pensait qu’à ses mecs, j’avais donc trainée dans la rue. J’étais avec une amie, elle avait trouvée un boulot pour gagner de l’argent et se payer un appartement. Elle m’avait amenée à son lieu de travail. Elle était une prostituée… Je n’avais aucun autre moyen pour me payer un appartement, j’avais donc vendu mon corps. Je gagnais beaucoup d’argent, mais la moitié allait à mon patron. J’avais arrêtée les cours après mon diplôme. Je n’étais plus obligée d’aller en cours, j’avais un appartement avec mon amie. Les années sont passées et je n’avais plus de nouvelle de ma mère. Jusqu’un jour un policier avait toqué à ma porte. Il venait m’annoncer la mort de ma mère, elle s’était battue longtemps contre sa maladie. Mais celle-ci l’avait battue. Elle avait attrapée le sida à cause de son travail. J’avais dû faire son enterrement accompagnée de ses amis. J’avais décidée d’arrêter ce boulot, d’arrêter toutes ces conneries. À force d’économiser et de vendre de la drogue et de me prostituer j’avais suffisamment d’argent pour partir. Mon amie, m’avait conseillée de partir loin d’ici, d’aller en Norvège. C’était magnifique et personne n'allait me chercher jusqu’à là-bas. Mais je devais m’enfuir pendant la nuit et rapidement avant que quelqu’un s’en aperçoive. J’avais donc emprunté à long terme une voiture, j’avais donnée un faux nom et une fausse carte d’identité. J’étais donc partie de cette ville : Los Angeles. Pendant des jours j’avais roulée sans vraiment savoir ou j’allais. Mais après une semaine j’étais enfin arrivée à destination. Une petite ville tranquille, c’était parfait pour moi. D’ailleurs un appartement s’était libéré, j’avais donc pu y aménager directement. Je n’avais pas grand-chose à part des vêtements et de la nourriture je n’avais rien d’autre. Je cherchais alors un travail pour recommencer une nouvelle vie. Il cherchait une strip-teaseuse sachant danser. Je savais le faire, j’aimais la danse depuis toute petite. De plus je n’avais pas énormément de diplôme, du coup je n’avais pas le choix. J’avais décidée de prendre ce boulot. J’étais alors faire un essai et j’avais été prise. J’avais des horaires monstres, mais au moins j’étais bien payé. J’avais donc recommencée une nouvelle vie, mais je buvais et fumais toujours autant et pas que des clopes. Je voulais arrêter en recommençant ma vie. Malheureusement c’est bien facile de le dire, mais de le faire c’est autre chose. Du coup, cela fait maintenant deux ans et demi que je me trouve dans cette ville. Je n’ai plus aucune conversation avec quelqu’un de mon passé. De plus, je ne vis plus dans la peur. Alors qu'un jour je me promenais dans la rue et je vendais ce que je devais vendre un énorme tremblement de terre s'était produit. Un énorme dôme avait recouvert la ville et empêchait quiconque de sortir ou bien de rentrer. J'avais perdu un ami, il se trouvait de l'autre côté.